Le chauffage au bois est une énergie on ne peut plus écologique. Bien entendu, du CO2 est évacué lors de cette combustion, mais c’est simplement le dioxyde de carbone que l’arbre à emmagasiné durant sa vie pour réaliser la photosynthèse. Un arbre se décomposant produira la même émission de gaz, donc autant produire de l’énergie avec cette biomasse !
Si le bois a été prélevé de manière raisonnable, on peut aussi considérer que le CO2 produit par la combustion du bois est absorbé par la croissance des arbres des forêts exploitées.
Le bois est aujourd’hui bien implanté sur le territoire français. Ce n'est pas moins de 28% du territoire français qui est couvert d'arbres, et on estime que ce nombre augmente tout les ans grâce au travail de l’Office National des Forêts qui replante tous les ans de nombreux hectares, mais aussi grâce à l’accroissement naturel des forêts.
L’utilisation du bois comme chauffage pour un foyer permet d’économiser entre 2 et 3 TEP (Tonne Equivalent Petrole) par an, ce qui équivaut à l’émission de 2 tonnes de dioxyde de carbone rejetés dans l’atmosphère.
Une exploitation raisonnée d'une forêt pour produire du bois de chauffage participe à un entretien nécessaire des sous-bois limitant les risques d'incendie tout en les rendant accessibles aux loisirs (randonnée, cueillette, sports etc.). Pour peu que les coupes à blanc soient évitées et que les essences replantées soient adaptées au paysage, exploiter du bois de chauffage est aussi une forme d'entretien du paysage.
La TEP est la Tonne Equivalent Pétrole, elle vaut 11628 kWh : c'est le pouvoir calorifique d'une tonne de pétrole. Cette unité permet de comparer différentes sources d'énergie très disparates en utilisant le pétrole comme étalon.
Pour donner un ordre d'idée :